Nous avons une heure toutes les deux semaines pour réaliser nos activités et préparer nos visites sur le thème : Comprendre les métiers de la recherche et spécialisation d’un domaine de recherche de pointe
Actuellement, les élèves préparent un « escape game » sur le thème des particules…top secret !
e-twinning : projet commun AstroPartyCalls avec des classes européennes du Portugal, d’Italie, de Finlande et de Grèce
Réalisation d’une chambre à brouillard
ce dispositif permet de détecter la radioactivité ambiante.
Expériences avec un cosmodétecteur
Il permet de détecter des muons (« sorte d’électrons lourds ») cosmiques :
Voir l’article d’un élève ci-dessous
Visite prévue du cyclotron à l’IPHC au campus de Cronenbourg et rencontre avec un chercheur
(au printemps ?) L’Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien est un centre de recherche sur l’écologie, la physiologie et l’éthologie, la chimie et physique subatomique. Il est prévu de visiter l’accélérateur circulaire (qui permet de faire des radionucléides) et de rencontrer un chercheur en physique des particules.
Comprendre le CERN
Le CERN, centre européen de recherche en physique des particules à Genève en Suisse (il contient le plus grand accélerateur de particules mondial). Il est possible d’utiliser des données du CERN pour comprendre le travail des chercheurs.
Le Cosmodétecteur
1| Qu’est ce qu’un muon ?
Les plus petits composants de la matière sont appelés « particules »
Vous connaissez certainement l’électron ou encore le quark. Le muon en fait également parti.
L’électron partage une caractéristique avec notre muon : il est de « charge négative ». C’est à dire qu’il est attiré par les particules chargées « positivement » et repoussé par celles chargées « négativement ».
Mais il y a une différence majeure entre le muon et l’électron : leurs masses.
Celle d’un muon est à peu près 207 fois plus grande que celle d’un électron .
Ce serait à peu près comparer le poids de 2, 3 éléphants à celui d’un humain.
Et d’où vient le muon ?
2| Les particules extraterrestres
Nous sommes bombardés en permanence par des particules venues du Soleil et d’ailleurs. Normalement, nous sommes protégés par le « bouclier magnétique » de la Terre. Mais il n’est pas imperméable. Certaines entrent alors en collision avec l’atmosphère.
Cela engendre une cascade de particules secondaires dont certaines parviennent jusqu’au sol. Le muon est né.
Comment le détecter ?
3| Le cosmodétecteur
On peut détecter une particule chargée en 4 étapes :
– Les scintillateurs, qui détectent la trace d’éventuels muons. Il s’agit de deux tubes en plastique. Lorsque ils rencontrent une particule chargée, les atomes du scintillateur sont excités et émettent des photons.
– Le « photomultiplicateur » amplifie ce signal enregistré par le scintillateur.
– Ensuite, le signal analogique* est transformé en signal numérique ( 0 ou 1). Les signaux trop faibles sont alors abandonnés.
– La dernière étape est donc le logiciel de l’ordinateur.
Mais comment savons nous que les particules détectées sont des muons ?
4| Coïncidence
Le muon se déplace à une vitesse proche de la lumière. Le signal enregistré par les deux scintillateurs aura donc un écart de quelques nanosecondes. Ainsi, cela discrimine les bruits de fond.
Et si on détectait une autre particule chargée se déplaçant à la vitesse de la lumière ? On la prendrait pour un muon ?
* Par exemple, un thermomètre produit un signal analogique : il varie en fonction du temps et de la température.
Le
Projet THYESTE est né de la volonté commune de M Renaudot,
professeur de Lettres classiques, et de M Wimmer-Nejman, professeur
documentaliste – certifié en théâtre, de se saisir de la
programmation de Thyeste de Sénèque au TNS pour mettre en
place un projet d’éducation artistique et culturelle dans le cadre
du cours de LCA – Langue et Culture de l’Antiquité.
Ayant
vu le spectacle en juillet au festival d’Avignon, M Wimmer-Nejman
pensait en effet que les qualités artistiques de cette mise en scène
spectaculaire provoqueraient sans aucun doute l’adhésion totale des
élèves.
Fort
des liens existant déjà entre le lycée et le TNS, les deux
enseignants ont contacté le service des relations avec le public dès
septembre pour réserver des places pour le spectacle et s’assurer
d’une rencontre avec Thomas Jolly, metteur en scène et comédien du
spectcale.
Après
avoir présenté le projet, les enseignants ont lu en classe avec les
élèves la pièce et leur ont montré les teasers du spectacle
qu’ils iraient voir.
Puis
le projet s’est élaboré en 4 temps :
1 –
La recherche nécessaire et préalable sur les personnages du mythe.
Qui
étaient les Tantalides et les Atrides ? Comment et pourquoi cette
famille sanguinaire s’est-elle distinguée dans les mythes de
l’antiquité grecque ? Comment le dramaturge Sénèque s’en est-il
emparé ?
Afin
de rendre la production plus attractive, la restitution des
recherches sur les personanges du mythe (Le Tartare et la ville
d’Argos, Jupiter et Démeter, Pelops, Tantale, Atrée, Hippodamie,
Aéropé, Agamemnon et Ménelas) s’est faite avec Adobe Spark, puis
transformée en vidéo youtube afin d’être plus facilement lisible
ou intégrée à un site internet.
2 –
Le choix des passages du texte et leur interprétation.
La
seconde étape a constitué à choisir les passages du texte. Les
élèves se sont organisés par groupes en nombre d’élèves variable
(1 élève seul, 2 groupes de 2, un groupe de 4 et 1 groupe de 7) et
ils ont choisi des extraits qui se situaient tous à des moments clés
de la pièce.
Ils
ont ensuite débuté un travail de jeu par des exercices oraux de
base dans la pratique théâtrale (le placement de la voix, le
souffle, la diction, l’articulation) et de mise en espace (regard,
placement dans l’espace, choix du décor eventuel).
3 –
La rencontre (et sa préparation) avec Thomas Jolly et le spectacle :
Afin
de le connaitre un peu mieux, ainsi que son parcours artistique, les
élèves ont regardé des interview ou des spectacles disponibles sur
des plateformes en ligne.Puis
ils se sont demandé quelles questions à poser à ce jeune metteur
en scène qui se saisit en 2018 d’un texte antique ?
Qu’est ce qui l’a poussé à faire ce métier et d’où est venu
son goût pour le théâtre ? Quel est son quotidien de comédien et
de metteur en scène ? Quels changements dans la mise en scène quand
on passe de la scène du Palais des Papes au plateau de la salle
Koltès ? Pourquoi cette scénographie ? Quelle scène a-t-elle été
la plus difficile à monter ? Comment choisit-il ses comédiens et
pour quels rôles ? Quand sait-il que c’est cette pièce et pas une
autre qu’il veut mettre en scène? Quelle pièce a été la plus
difficile à monter et quel personnage a-t-il préféré interpréter
? Laisse-t-il les comédiens libres de faire des propositions de jeu
ou dirige-t-il tout « d’une main de maître » ?
C’est
dans une salle de l’école du TNS qu’ils les a reçus pour 1h30
de rencontre d’une densité et d’une richesse incroyables, avec
une simplicité déconcertante pour les élèves. Il a écouté avec
beaucoup d’attention et de bienveillance les restitutions des
passages mis en voix et en espace par les élèves et a répondu
ensuite à leurs questions (voir l’article sur le site :
https://www.lycee-mariecurie.org/index.php/2018/12/18/rencontre-des-2des-latinistes-avec-thomas-jolly/)
Le
soir a eu lieu la représentation qui, malgré le côté macabre du
propos, a impressionné et enthousiasmé les élèves par son aspect
spectaculaire, ses qualités scénographiques et le jeu parfait des
comédiens.
4 –
Introduction du texte latin et finalisation des productions :
La
dernière étape de ce projet d’envergure a amené les élèves à
choisir eux mêmes les phrases dans le passage qu’ils allaient garder
et traduire en latin. Dans un premier temps, les élèves ont traduit
d’eux mêmes les phrases choisies, puis avec l’aide de leur
enseignant, ils les ont comparées au texte latin de Sénèque afin
d’en vérifier l’exactitude.
Une
dernière étape de répetition avec l’insertion de ces phrases
latines s’est mise en place pour s’assurer de la justesse du propos.
Enfin,
les élèves ont été libres de chosir un lieu et un type d’outil
pour se filmer afin de finaliser les enregistrements.
L’ensemble
de cet ambitieux travail a pu être mis en avant lors de la matinée
Portes Ouvertes du lycée (samedi 02 mars 2019) durant la quelle les
élèves ont interprété leurs scènes lors de trois sets de 20
minutes. Les parents ont pu decouvrir les photos de la rencontre, les
capsules vidéos sur les personnages du mythe ainsi que les
enregistrements filmés sur les ordinateurs du CDI.
Ce
projet a développé différentes compétences chez ces élèves :
compétences informationnelles au niveau de la recherche, compétences
numériques au niveau du traitement (capsules comme enregistrements),
compétences orales au niveau du jeu, compétences lingustiques au
niveau de la traduction, compétences sociales dans le travail de
groupe.
C’est
également au niveau artistique et culturel que ce projet a su
montrer toute son envergure amenant les élèves à s’emparer du PEAC
(Parcours d’Education Artistique et Culturel) en s’appropriant les
connaissances sur un auteur dramatique et le contexte d’écriture
d’un de ses textes, en rencontrant une oeuvre, un metteur en scène,
un théâtre et enfin en pratiquant, s’emparant eux mêmes du texte.
Ce
projet, il est important de le souligner, n’aurait pas pu se réaliser
sans le soutien de la direction du lycée. Il faut également
souligner le soutien du TNS avec qui le lycée tisse des liens depuis
de longues années et l’accord, dès Avignon, de Thomas Jolly et de
sa compagnie, La Piccola Familia.
Un grand merci et un grand bravo à l’ensemble de cette classe de latinistes de 2de.
Les productions :
LES ENREGISTREMENTS DES PASSAGES DE THYESTE
THYESTE de Sénèque / scène 1 (v. 1 à 121) ; Arthur : monologue de Tantale
THYESTE de Sénèque / Chœur I (v.122-175) ; Adèle Soraya Julie : monologue du Chœur I
THYESTE de Sénèque / scène III (v.202-335) ; Garance et Louise : Atrée et le courtisan
THYESTE de Sénèque / Chœur III (v.546-622) ; Balladine Erine Lou Marie Nais Pierre Alexis : monologue du Chœur III
THYESTE de Sénèque / scène IX (v.970-1112) ; Elodie et Zeynep : Atrée et Thyeste
LES PERSONNAGES DU MYTHE
Thyeste (Julie et Adèle) :
Le Tartare et Argos (Alexis et Arthur) :
Atrée (Mathieu et Pierre) :
Agamemnon et Mélénas (Lou et Erine) :
Aéropé (Elodie) :
Hippodamie (Zeynep) :
Jupiter et Déméter (Garance et Louise) :
Tantale (Balladine et Soraya) :
Pelops (Marie et Naïs) :
VIDEO DE LA RENCONTRE AVEC THOMAS JOLLY
Projet THYESTE des 2des Latinistes du Lycée Marie Curie de Strasbourg ; Rencontre avec Thomas Jolly 11/12/2018
La classe de 2de9 du lycée a pu participer cette année à la 4ème édition du Prix B-M Koltès des lycéens (Prix de littérature dramatique contemporaine) porté par le TNS et son directeur, Stanislas Nordey.
C’est la seconde fois que le lycée Marie Curie est choisi pour faire vivre cette belle aventure artistique et littéraire à ses élèves.
Pour ce faire, ils ont été accompagnés par des professionnels du TNS, comédiennes et dramaturges, afin de travailler sur l’analyse des textes, leur structure, leur spécificité d’écriture, l’argumentation, le message que souhaite transmettre l’auteur. la pratique théâtrale pour une mise en voix et dans le corps de passages des trois textes sélectionnés.
Parallèlement à ce travail en classe, ils ont eu un parcours de spectateur orienté vers l’écriture dramatique contemporaine comprenant 3 spectacles choisis par le TNS, M Renaudot, professeur de Lettres Classiques et M Wimmer-Nejman, professeur-documentaliste.
A l’issue de ce compagnonnage, deux élèves délégués de la classe ont défendu le choix de leur classe en face des autres délégués afin d’élire le lauréat final et c’est Emilie Carle de 2de9 qui a porté haut le résultat de cette édition du Prix B-M Koltès lors de la conférence de presse du 11 mars 2020.
Parmi les trois textes dramatiques contemporains de cette édition (Rudimentaire, dans Notre Décennie – Trilogie de Stéphane Bonnard [Éd. Espace 34] ; Pig boy 1986-2358 de Gwendoline Soublin [Éd. Espace 34] et Debout un pied de Sufo Sufo [Éd. Espace 34]), les élèves de tous les établissements participants ont élu comme lauréate, Gwendoline Soublin pour son texte Pig Boy 1986-2358 .
Ce partenariat avec le TNS autour de ce beau projet trouve sa justification dans le projet d’établissement du lycée (favoriser l’accès à la culture de nos élèves) avec notamment le Parcours d’éducation artistique et culturelle (PEAC) et pérennise les liens que le lycée tisse avec le TNS depuis de nombreuses années.
Première séance pour les 2de9 avec les intervenantes du TNS dans le cadre du prix Bernard-Marie Koltès.
Encadrés
par les comédiennes Blanche Giraud-Beauregardt et Mélody Pini ,
les élèves de la 2de9 ont pu appréhender la pièce Rudimentaire
de Stéphane Bonnard.
Exercice
de jeu, d’incarnation, d’écoute où comment comprendre
sensiblement un texte non plus seulement par les mots mais par les
corps.
Très
belle séance durant laquelle les élèves ont joué le jeu, avec
pour certains une justesse incroyable.
On a
hâte de les voir pour les deux autres textes sélectionnés par le
TNS pour le prix.
Un grand merci à Blanche et Mélody, mais également à Jeremy Engler et Chloé Sutter des relations avec le public qui coordonnent et organisent au TNS comme dans les établissements le prix Bernard-Marie Koltès.
Le Lycée Marie Curie a accueilli du 8 septembre au 28 septembre 3 élèves italiens du Lycée Adelaide Cairoli de Pavie dans le cadre du programme de mobilités individuelles Transalp signé entre les régions partenaires Lombardie et Strasbourg. Ce séjour s’est clôturé par une journée de visite des institutions européennes qui a réuni les 23 élèves italiens répartis dans les lycées de l’Académie et qui ont participé à cette première édition et les professeurs qui leur permis de suivre des cours en français. Nous remercions sincèrement les familles et leurs enfants qui se sont lancés avec enthousiasme dans cette aventure. Les français seront accueillis en Italie du 19 octobre au 8 novembre.
Le
lycée Marie Curie organise depuis quelques années une journée
d’intégration à destination des élèves de seconde. Moment fort
et placé en début d’année, il permet la cohésion de tous dès
les premiers jours de la rentrée.
Ainsi,
les élèves de la 2de4, seconde de la section musique à aménagement
d’horaires pour les élèves qui suivent en parallèle un cursus au
conservatoire, et ceux de la 2de9, seconde profilée théâtre, ont
pu se rendre dans des lieux culturels emblématiques de la ville de
Strasbourg et correspondant à leur projet de classe.
Le
mercredi 04 septembre, les 2de9 ont visité le TNS le matin avec
la visite du théâtre, de la salle Koltès, des loges et des
ateliers de costumes. Ils ont rencontré également Orphée Tassin,
chargée des relations avec le public qui s’occupe du prix
Bernard-Marie Koltès auquel les élèves vont participer.
L’après-midi, retour au lycée pour un atelier d’improvisation
centré sur la découverte de l’autre.
Le
mercredi 18 septembre, ce fut le tour des 2de4. Les élèves ont
participé le matin à un laboratoire d’écoute dans le cadre du
festival Musica. L’après-midi, ils ont rencontré Hervé Petit, du
département jeune public de l’Opéra national du Rhin, qui, après
un bel échange, leur a fait visiter le bâtiment, les coulisses
techniques et les loges.
Deux
très belles journées d’intégration aux couleurs artistiques et
culturelles pour ces deux classes qui ont pu se découvrir, se
rencontrer et se connaître tout en découvrant leur enseignants et
les structures qu’ils fréquenteront durant toute l’année scolaire.
Un
grand merci aux équipes de l’Opéra national du Rhin, du TNS et du
festival Musica d’avoir permis la réalisation de ces deux
journées.
Pour commencer la matinée les élèves de 2GT1 se sont rendus à
l’Institut Culturel d’Italien où ils ont pu participer à un
atelier de musique expérimentale avec l’artiste italienne Annalisa
Mantovani. Ils ont été accueilli par Mme Veronica Manson directrice
de l’IIC qui leur a présenté les nombreux événements que
l’institut organise en partenariat avec tous les acteurs culturels
de Strasbourg. Puis, ils se sont prêtés au jeu de découverte de
musique expérimentale que leur a proposé l’artiste italienne
Annalisa Mantovani qui explore la question complexe de l’identité
à travers la musique et la peinture. Ils ont pu également s’initier
à la langue italienne en suivant le cours de Simone Bacci,
enseignant d’italien à l’IIC, et ont fini leur visite par un
goûter offert par l’Institut.
Après un pique-nique dans les
jardins du parc de l’Orangerie, les élèves ont parcouru le
quartier des institutions européennes en suivant le jeu de piste
organisé par le Lieu d’Europe.
Une
journée riche en partage qui a permis aux élèves d’aller à la
rencontre d’une autre culture et de découvrir un quartier de
Strasbourg que certains ne connaissaient pas du tout.