La 2de9, dite E. Ionesco, est une classe qui a un projet d’année centré sur le théâtre.
Le vendredi 08 octobre 2021, ils ont passé leur journée d’intégration sur les chemins du théâtre.
Le matin, ils ont découvert l’atelier de construction des décors du TNS. Du gigantisme du lieu aux espaces de stockage des costumes, de l’atelier menuiserie à l’atelier peinture, Christian leur a expliqué en détails toutes les étapes de construction des décors, de la maquette réalisée à partir des choix du scénographe et du metteur en scène à la réalisation effective du décor. Une matinée qui, au-delà de la simple découverte, a permis de faire un focus en orientation sur les métiers liés à la création artistique et du spectacle vivant.
L’après-midi fut plus ludique avec un atelier d’improvisation. En groupe de deux ou trois, avec comme contrainte de faire une entrée, une fin figée et d’intégrer deux ou trois mots tirés au sort, ils ont dû inventer une saynète de moins d’une minute. La météo étant avec nous, la restitution a pu se faire sous le soleil à côté du Calder.
Une très belle journée pour entamer le porjet théâtre de l’année.
La prochaine étape sera la visite du TNS, avec peut être un temps d’échange avec les élèves de l’école du TNS (ici encore pour parler d’orientation) et, on l’espère, avec une rencontre avec Romain Gneouchev, ancien élève comédien du TNS, qui accompagnera le projet d’année autour des réécritures contemporaines des figures mythologiques ….
Lycée Marie Curie, Journaliste d’un jour (J1J), Photographe : Laurent REA, DNA.
Comment s’informer aujourd’hui ? Comment est fabriquée une information ? Comment distinguer une information fiable d’une fake news? Pour devenir un citoyen éclairé dans la société de l’information, quoi de mieux que de devenir producteur d’informations ? C’est ce que vont vivre des élèves de première qui suivent l’enseignement de spécialité HGGSP (Histoire Géographie Géopolitique Sciences politiques) au Lycée Marie Curie en participant à la 27ème édition de l’opération Journaliste d’un jour. https://www.journaliste-un-jour.com Leur mission: rédiger 4 articles et produire une vidéo sur la liberté d’expression d’ici le 8 novembre. Ils bénéficieront pour cela de l’aide et des conseils du grand reporter des DNA Jean-François CLERC et d’Anne THIÉBAUT, rédactrice en chef adjointe. Toutes les productions seront en ligne sur le site des DNA à la fin du mois de novembre.
Dont 63% de mentions et 4 mentions très bien avec félicitations du jury. Félicitations à tous nos élèves. Rendez-vous à la remise de diplômes en décembre !
C’est sous un soleil magnifique que le concert de fin d’année de la section musique a eu lieu le 04 juin 2021 dans l’espace du lycée abritant le Sapin des Vosges d’Alexandre Calder
Pour débuter ce concert, les élèves ont interprété le Gloria de Vivaldi sous la houlette de de Cédric Doesch, qui était venu au lycée travailler avec eux cette très belle pièce du compositeur vénitien.
La présence au lycée de Cédric Doesch du CRR de Strasbourg, s’inscrit dans un projet de collaboration né en début d’année entre la section musique et un chœur d’adultes qu’il dirige. Les élèves ont pu ainsi analyser et répéter l’interprétation de cette pièce incontournable du répertoire baroque .
C’est donc cette œuvre majeure du musicien vénitien qui a été donnée en ouverture du concert de plein air.
Le Gloria de Vivaldi
Le concert s’est poursuivi par une première partie proposant des pièces classiques très riches permettant à nos musiciens de haut vol de partager leur joie et leur talent. Les Indes Galantes de Rameau, accompagné de deux créations originales autour des Sauvages, le Prélude n°4 pour piano de Rachmaninov , La Romance n°1 op.94 de Schuman, le Sonnet de Petrarque de F Liszt, Vuelvo al Sur de Piazzola, le Lacrimosa du Requiem de Mozart ou enfin le Va pensiero de Nabucco de Verdi.
La seconde partie du concert était plus jazz et pop rock avec en particulier Stand by me de Ben E King, The show must go on de Queen, California Dreaming des Eagles, Talking to the moon de Bruno Mars, Let it be des Beatles, Life on Mars de David Bowie, Spooky de D Sringfield, Cap Farvel de Dominique A. cette seconde partie aura aussi permis de découvrir deux compositions originales d’un élève, Martin Blouet, Look ! et Bossa Malva.
Le concert s’est achevé par une très belle version du Poinçonneur des lilas de Serge Gainsbourg.
Organisé en plein air pour respecter les mesures de distanciation liées à la crise sanitaire, cet événement artistique aura su abolir les « distances » entre les invités et nous rapprocher toutes et tous autour de la musique.
Une fois de plus, la section musique, encadrée et emportée par leur enseignante Christiane Didierjean, nous aura ébloui en nous montrant le niveau d’excellence de nos élèves !!
le vendredi 11 juin 2021 fut une soirée intense pour les élèves de l’atelier théâtre du lycée.
Devant une salle de 100 personnes, composée de parents, d’amis, de partenaires et de quelques collègues, les élèves de l’atelier, Sabine Lemler et M Wimmer-Nejman ont pu présenter en public, et sur un grand écran du cinéma UGC Ciné Cité, le film de la captation du spectacle « Les Assoiffés », d’après Assoiffés de Wajdi Mouawad.
En raison des mesures sanitaires liées à la crise de la COVID 19, les élèves n’avaient pas pu jouer devant un « vrai public ».
La metteure en scène et le responsable de l’atelier ont tout de même fait le choix de faire jouer les élèves dans les mêmes conditions qu’un véritable spectacle. A la place du public, deux caméras et des enregistreurs numériques pour le son afin de réaliser une captation, ou plutôt un « film de théâtre ».
Grace à la Maison des Lycéens, l’atelier a tout de même bénéficié d’une opportunité magnifique. En effet, le président de la MdL a proposé d’organiser (et de financer) une projection de ce film au cinéma UGC Ciné Cité afin que les amis et familles des élèves puissent voir le résultat de cette année de création.
Une soirée magique devant 100 personnes qui a enthousiasmé l’ensemble du public.
Le résultat est un bel objet artistique, un film original de théâtre, qui met à l’honneur le travail, la création, l’imagination et le talent de nos Assoiffé.e.s.
Retour en photos sur la soirée à l’UGC
« Les Assoiffés » d’après Assoiffés de Wajdi Mouawad / captation intégrale
Galerie Heitz, Palais Rohan : Exposition « Goethe à Strasbourg, l’éveil d’un génie (1770-1771) » / Ausstellung « Goethe in Straβburg. Erwachen eines Genies (1770-1771) »
Une exposition organisée par le Cabinet des Estampes et des Dessins et la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg / Eine Ausstellung des Kupferstichkabinetts und der Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg
Les élèves de seconde du groupe LvA/Euro du lycée Marie Curie ont eu la chance de bénéficier de la visite de cette exposition consacrée à l’écrivain allemand Goethe (1749-1832) et à son séjour à Strasbourg, entre avril 1770 et août 1771. Ils se sont ainsi rendus le lundi 31 mai au Palais Rohan, encadrés par leur professeur d’allemand.
Sur les traces de Goethe à Strasbourg, ils ont découvert combien son séjour alsacien a marqué durablement le jeune Goethe et son œuvre, son tempérament comme sa pensée et son goût artistique. Dans ses Mémoires, Poésie et vérité (Dichtung und Wahrheit), il évoquera à plusieurs reprises une Alsace idéalisée. Si ces traces sont discrètes, elles demeurent néanmoins nombreuses et très révélatrices du rôle qu’a joué Strasbourg dans l’évolution, dans la formation du « Weltbürger », le citoyen universel Goethe.
On pourrait évoquer ici la rencontre avec Johann Gottfried Herder qui lui fait découvrir l’œuvre de Shakespeare et notamment ses tragédies, une œuvre qui ne cessera d’occuper les pensées de l’écrivain tout sa vie durant. C’est aussi un nouveau « sentiment de la nature » (Naturgefühl), qui annonce le Sturm-und-Drang et le romantisme, un nouveau rapport à la nature que génèrent sa perception du paysage alsacien … et la vie sentimentale mouvementée du jeune poète.
Enfin, il aimait monter régulièrement sur la plateforme de la cathédrale de Strasbourg, et consacrera d’ailleurs, dès 1772, un ouvrage à l’architecture allemande, Von Deutscher Baukunst, qui permet de mesurer l’influence de l’édifice sur son œuvre et sa pensée. Il aura certainement contribué à développer chez lui le concept du « regard d’en haut », « der Blick von oben », né d’un « sentiment de communion à la fois avec la terre et avec le ciel, qui se traduit toujours chez lui par un mouvement d’élévation de l’âme au-dessus d’elle-même. » Dans cette sorte d’extase cosmique, le « regard d’en haut » est « porté à la fois sur le monde visible et sa beauté, et, en imagination sur sa génèse ». Je vous recommande la lecture du livre de Pierre Hadot – N’oublie pas de vivre, Goethe et la tradition des exercices spirituels, Espaces libres, Nouvelle édition au format de poche chez Albin Michel, 2021 – à qui j’emprunte ces citations. Ce spécialiste de Goethe y fait le lien avec le rapport à l’immensité d’un Blaise Pascal ou d’un Immanuel Kant, pour qui la prise de conscience de la petitesse et de la grandeur de l’homme est précisément « l’effet que produit le sublime, car l’infini nous écrase, mais la pensée de l’infini nous élève, en sorte que le sentiment du sublime est à la fois peine, peur et plaisir. »
De l’ascension de la cathédrale de Strasbourg à la conquête de l’espace par les astronautes, nous allons franchir un pas que permet l’actualité du lycée Marie Curie – la retransmission en direct, sur la chaîne Youtube du CNES, de la visioconférence avec Thomas Pesquet et qu’ont pu suivre hier des élèves de terminale de la section à projets scientifiques Marie Curie – en évoquant pour finir le « spatiopithèque » et « l’homo ingravitus » dont l’expérience de l’état d’apesanteur peut être rapprochée de l’expérience cosmique goethéenne.
Le CNES, via son service Education Jeunesse, pilote les activités du bureau ESERO (European Space Education Resource Office) France et un programme de l’ESA (European Space Agency) dont l’objectif est de stimuler l’enseignement des STEM, en s’appuyant sur l’espace comme contexte.
Les trois axes d’actions consistent en la proposition de projets éducatifs, de formations et de ressources. Les partenaires du CNES dans ce programme sont : la Cité de l’espace, l’association Planète Sciences et la Fondation La Main à la Pâte.
Lorsqu’un astronaute européen est en mission dans l’ISS, l’ESA accorde traditionnellement un créneau pour une IFC (In-flight call) avec l’ISS, à 3 de ses bureaux ESERO.
En 2021, l’ESA a choisi d’offrir cette opportunité, avec cette liaison qui s’inscrit dans le cadre d’un événement plus large programmé sur la journée, aux professeurs et à leurs élèves.
Un programme de conférences et d’ateliers composent la journée autour d’un des projets récurrent de l’ESA, proposé pour la première fois cette année en France par le CNES : le Moon camp challenge. Avec ce projet, il s’agit de concevoir une base lunaire grâce à des logiciels de modélisation 3D et de mettre en œuvre, grâce à des compétences transdisciplinaires, des solutions pour un habitat tenant compte des conditions de ce milieu lunaire. Le thème de l’IFC portant sur « Préserver l’espace : recycler les ressources », les défis à relever dans le projet Moon Camp sont donc tout à fait appropriés.
Cet échange sera suivi par des établissements scolaires français, autrichiens et estoniens.
L’événement de cette session de travail et de recherche c’est bien sûr Thomas Pesquet qui a répondu à un certain nombre de questions sur cette thématique.
Les lycéens de la 2de Marie Curie ainsi que les certains anciens de la classe de 2nd Marie Curie de 2018-2019 , ont eu la chance d’assister à cet après-midi dédiée à l’espace, organisée par le Centre national d’études spatiales et relayée dans l’académie par la Délégation académique à l’action culturelle.
Encore une rencontre exceptionnelle qui souligne les qualités de nos élèves et l’engagement de notre lycée pour la recherche et la culture scientifique.
Malgré la pandémie et les conditions sanitaires compliquées, les élèves de l’atelier théâtre ont tout de même travailler toute cette année scolaire.
C’est du texte de Wajdi Mouawad, Assoiffés, qu’ils se sont emparés.
Ils ont été encadré toute cette année par la metteure en scène Sabine Lemler de la Cie Via (qui travaille avec l’atelier depuis de nombreuses années), et le professeur documentaliste, responsable de l’atelier, M Wimmer-Nejman.
Il n’y aura pas de (re)présentation avec du public cette année mais les élèves et leurs encadrants travaillent à une captation filmée qui sera diffusée au lycée.
En attendant de pouvoir voir le travail finalisé, retrouvez ces fabuleux élèves au travail grâce à ce blog !